La dictature des masques

Manu Bodin
Cette nouvelle n’est en rien une fiction et reflète une réalité qui s’est déroulée lors d’un déplacement vers l’étranger. Au-delà du fait d’avoir contesté, en vain, l’amende que j’ai reçue, j’ai voulu partager cette expérience fâcheuse sous une forme narrative, tout en exposant mes pensées à l’égard de l’excès de zèle déconcertant du gouvernement envers les citoyens, dont les droits et les besoins les plus naturels de respirer et de se nourrir ont été bafoués à travers une logique restrictive qui a défié l’entendement.

La dictature des masques

En cette année de disgrâce 2020, le lundi 14 septembre aux alentours de 16 h 30, un duo de gendarmes, tels des cowboys affolés, s’est cru investi d’une mission capitale en interceptant notre autocar de la compagnie Sindbad. Nous roulions sur l’autoroute A4, connue aussi sous le nom d’autoroute de l’Est, en approche de Metz et en partance de Paris pour la Pologne.

Le motif de l’interpellation n’avait pas pour objet d’identifier des passagers, comme il est coutume que cela se pratique outre-Rhin, ni même n’avait pour but de signaler une défaillance qui eût été visible sur le véhicule. Leur principale intention était davantage tournée vers un objectif journalier à atteindre : un « quota » de PV. En outre, ils offraient un show moralisateur à ceux qui osaient transgresser les prescriptions en vigueur, se faisant les exécutants du racket que l’État français, en ère macronienne de déraison, inflige à ses citoyens, ainsi qu’à tout étranger qui s’aventure sur le sol français en cette période du virus qui rend con — ou très con, selon. D’évidence, les deux gendarmes n’avaient rien de plus important à effectuer ce jour-là que de distribuer des amendes d’un montant de 135 euros à des individus, choisis au hasard, pour non-port d’un masque dit « obligatoire » par des charlatans qui, quelques mois auparavant, proclamaient haut et fort l’inutilité de celui-ci, tout en ricanant de leurs sottises. Au fil du temps, ces gens, perchés on ne saurait dire où, ont surtout démontré leur inaptitude à diriger la France. Leurs prises de parole sont enregistrées et accessibles sur Internet à quiconque voudrait se délecter de leurs absurdités et des incohérences en tout genre. Depuis que les masques étaient devenus une priorité commerciale, disponibles à tout coin de rue et vendus à des tarifs souvent exorbitants, la milice macronienne s’affichait, à chacune de ses apparitions, avec cette fanfreluche qui leur muselait la gueule, à défaut de parvenir à leur clouer le bec, ce qui eût pu soulager notre ouïe d’une quantité substantielle de maux entendus.

L’exemplarité dont ils faisaient preuve ne visait qu’à instaurer un climat de peur et de panique au sein de la plèbe pour que la population les imite. La politique du roitelet en place envers les citoyens pouvait se résumer sous cette forme informelle : « ferme ta gueule et obéis dès lors que j’ordonne quelque chose ! ».

Dans l’ombre d’une dictature officieuse, la fermeté était bel et bien en marche, dans le pays jadis berceau des droits de l’homme et du citoyen. C’est d’ailleurs là le symptôme récurrent de tout régime ou dirigeant ayant perdu emprise, estime et influence sur les masses. L’obstination, la dérive autoritaire et la violence ne sont que les manifestations d’un échec face à un peuple qui ne se reconnaît plus dans le pouvoir dominant et qui lutte pour le déstabiliser, conscient que le système ayant cours ne peut plus perdurer et qu’il doit être changé, coûte que coûte, pour le bien du plus grand nombre.

C’est en me redressant que j’ai vu à travers la fenêtre l’un des gendarmes en train de guider l’autocar afin que le chauffeur se gare sur l’aire de repos jouxtant le péage autoroutier. Je n’avais assisté qu’à la fin de la manœuvre, les mains plongées dans mon sac et la tête entre les jambes, je recherchais un paquet de biscuits dissimulé entre des sandwichs, des bouteilles d’eau, un paquet de chips et divers effets personnels. Le masque, je l’avais déjà ôté et celui-ci pendouillait devant moi, à une trentaine de centimètres, maintenu par une lanière accrochée au corps d’une bouteille d’eau de cinquante centilitres logée derrière un filet porte-objets. Je pouvais le remettre à tout moment, bien avant qu’un gendarme n’entre dans l’autocar. Sauf que je ne me sentais coupable d’aucune infraction.

D’ordinaire, les contrôles en France se font rares ; les autocars circulent sans entrave ni contrariété ; c’est une forme de liberté que l’on peut associer à celle inscrite dans la devise française via la Constitution. J’étais alors surpris que nous soyons arrêtés ce jour-là.

J’étais assis au troisième rang, à l’étage, à l’avant du véhicule. Ma place tutoyait l’escalier qui reliait les deux niveaux. Quand le gendarme est arrivé en haut, j’étais donc la première personne qu’il a vue. Nos regards se sont croisés. Par politesse, je lui ai adressé un bonjour auquel il a répondu aussitôt, puis est passé à côté de moi sans rien me demander, alors que je m’apprêtais à sortir mon passeport de mon sac pour le lui présenter. Le gendarme ne semblait pas réaliser que devant moi se trouvaient deux rangées de sièges sur la droite et une rangée sur la gauche où deux voyageurs étaient installés. Il s’est attardé sur l’homme qui était assis un rang derrière moi, de l’autre côté de l’allée, et lui a intimé de descendre du bus, puis il s’est retourné vers moi pour m’ordonner la même chose, avec ces mots : « vous aussi ! »

J’ai obtempéré, remis mon masque sur le visage, saisi mon passeport, tandis que mon paquet de biscuits encore emballé demeurait sur le deuxième fauteuil. Une fois dehors, j’ai été accueilli par un second gendarme, féminin. Nous avons échangé les salutations d’usage et je lui ai tendu mon document ouvert à la page des informations d’identité. Elle m’a observé et m’a dit : « le masque. »

Je m’apprêtais à baisser le fameux masque afin qu’elle puisse comparer mes traits à ceux de la photographie sur mon passeport, quand elle a reculé d’un pas. Son regard trouble trahissait une certaine anxiété, une panique dont j’ai aisément compris la cause, comme si ma figure suintait de germes et que ceux-ci allaient lui jaillir dessus. Cette façon de penser n’avait aucun fondement scientifique. Je ne lui en voulais pas… son comportement résultait d’une inquiétude paranoïaque que le gouvernement avait distillée, bien malgré lui. J’ai retenu mes gestes et ramené les bras le long de mon corps. Elle a ensuite reformulé sa phrase : « Le masque, dans le bus, il faut le porter. »

Soudain, la raison de notre arrêt a pris sens, et j’étais loin d’avoir imaginé un instant qu’une pareille chose se produise. J’étais révolté, indigné de constater un tel niveau de répression et de sanction dans notre société française alors que nous voyagions paisiblement, sans que personne ne pose le moindre problème. Nous étions tous innocents d’une véritable infraction, sauf que… nous étions coupables, aux yeux de ceux qui dirigeaient le pays, de vivre. Ceux qui nous sermonnaient n’étaient que les exécutants des ordres et consignes provenant de l’autorité détestable, abjecte, qui n’avait en rien considéré ce qu’impliquait ce type de déplacement, étendu sur près de vingt-quatre heures.

Ces individus, qui édictent « leurs » lois, « leurs » décrets, n’ont jamais voyagé en autocar une seule fois de leur vie sur une si longue distance. Ils ignorent ce que signifie se soulager dans un très petit coin, boire un thé, un café, une soupe ou « manger avec les doigts » un sandwich pendant que l’autocar roule, en reprenant la partie indigne d’une phrase prononcée par un certain M. Darmanin. Ces personnes qui se figurent incarner l’absolu du tout au travers du n’importe quoi et du non-sens ne comprennent rien à ceux qu’ils ont désignés par des termes dédaigneux comme « des gens qui ne sont rien » et ne pourront jamais les comprendre, car il leur manquera toujours l’expérience d’une vie modeste.

Ce que nous subissions à cet instant était une forme d’outrage ; un outrage à l’encontre de l’identité humaine, contre les droits légitimes d’un citoyen et, qui plus est, de tout être humain. J’étais à un tel point stupéfait que j’étais incapable de dire un mot. J’étais abasourdi, sidéré, atterré ; mon esprit avait mis de côté la raison pour laquelle mon visage n’était pas couvert d’un masque au moment où le gendarme est monté dans le bus. J’avais oublié que je voulais manger des biscuits. Peu importe, là ne se trouvait d’ailleurs pas le problème, et qui, de toute façon, serait considérée comme une excuse inacceptable selon leur logique. La situation dans son ensemble, sa nature abracadabrante et injuste, constituait un déni d’intégrité.

Après le blâme qui venait de me tomber dessus et au travers duquel j’apprenais que je recevrais l’amende par courrier à mon domicile, autant que l’on me prévenait qu’en cas de nouveau contrôle routier j’aurais le loisir de me voir de nouveau verbalisé si je ne portais pas de masque, la gendarme a été rejointe par son collègue ainsi que trois malheureux voyageurs polonais qui ne saisissaient rien de la mauvaise farce qui se déroulait. Aucun ne parlait la langue française. Tous trois demeuraient silencieux, la tête basse, tels de vulgaires malandrins pris en flagrant délit de malversation. Les deux gendarmes examinaient passeports et cartes d’identité sous toutes les coutures, les photographiant avec leurs téléphones portables. Ils semblaient rencontrer quelques difficultés dans leur besogne, à tel point que la gendarme qui détenait mon passeport s’est éloignée vers l’autre extrémité du parking pour que l’on ne puisse pas distinguer ce qu’elle fabriquait. Même à distance, je continuais de l’observer et je constatais qu’elle s’efforçait de photographier au mieux le document et qu’elle dût maintes fois recommencer pour parvenir à un résultat satisfaisant. Quel job !

Pendant ce temps, le gendarme qui s’occupait des Polonais s’échinait à déchiffrer les adresses mentionnées sur les cartes d’identité. Il m’a sollicité pour savoir si je parlais leur langue afin de lui servir d’interprète. Quel comble ! Comment vouloir l’assister alors qu’il avait décidé de me frapper d’une amende que j’estimais abusive, arbitraire et attentatoire ? Je lui ai rétorqué que j’étais Français et que je ne comprenais presque rien au polonais… et même si j’eusse maîtrisé cette langue, je ne pense pas que j’aurais souhaité le seconder dans sa corvée. Le gendarme était surpris que je sois Français, à un tel point que je me suis interrogé si ces deux-là n’avaient pas intercepté le véhicule avec le seul dessein de distribuer à des étrangers des contraventions faciles. Devant mon incapacité à lui venir en aide, il est retourné à l’autocar pour s’entretenir avec le pilot. Dans les autocars polonais, en plus des deux chauffeurs, il y a une troisième personne dont le rôle de pilot s’apparente à celui d’un agent de bord dans un avion, c’est-à-dire qu’à l’instar d’un steward ou d’une hôtesse de l’air, le pilot veille au confort des voyageurs pendant le trajet, nous attribue les places et nous sert des boissons chaudes ou froides si on le désire. Par ailleurs, après une pause sur des aires d’autoroute, le pilot compte les passagers avant chaque départ, afin de s’assurer qu’il ne manque personne. L’actualité récente a démontré que certaines firmes d’autres pays n’avaient pas autant d’égards pour leur clientèle…

Lorsque la gendarme me restitue mon passeport, elle me recommande de ne pas ôter mon masque. Je ne dis rien et remonte dans le véhicule pour regagner mon siège. En passant devant les conducteurs, je ne prête nulle attention s’ils ont mis ou pas les fameux masques qui devraient envelopper une partie de leur visage, mais je me souviens les avoir constamment vus sans.

Nous ne sommes guère nombreux à l’intérieur, la compagnie ayant pris soin de n’installer qu’un voyageur par banquette afin de restreindre une propagation éventuelle du germe pathogène qui pourrait être présent en tant que compagnon indésirable…

À l’étage, je constate que les individus assis devant et derrière moi ne sont pas masqués et d’autres portent le leur, mais sur le menton ! Alors, je m’interroge : « Pourquoi nous et pas eux ? » Il me semble qu’il y a eu comme une forme de sélection, avec pour intention de donner une leçon à quelques hommes et leur faire comprendre qu’il y a des règles strictes à respecter à tout prix dans ce noble pays et que l’on ne doit pas se moquer du virus pas gentil qui tue les gentilles gens sans raison… sauf qu’une telle sélection fondée sur des critères situationnels et conjecturaux ne m’a pas paru tout à fait équitable. Soit personne n’aurait dû être sanctionné, soit tout le monde.

Le voyage se poursuit sans le moindre problème. Une fois l’amertume dissipée, j’ôte de nouveau cet attirail inutile pour enfin déguster mes biscuits et ne le remettrai que lors des haltes dans les aires autoroutières pour me rendre aux toilettes, aussi bien en France, en Allemagne, qu’en Pologne. En jetant des coups d’œil autour de moi, je constate que seules quelques personnes portent encore la muselière, la majorité des voyageurs s’en est débarrassée, mange et boit sans s’en soucier le moins du monde. Même l’homme sur ma gauche qui a écopé d’une amende s’en est affranchi depuis déjà un moment. De plus, j’essaie de dormir et pour cela, j’ai besoin de respirer sans la moindre obstruction.

En Pologne, l’autocar s’arrête dans la ville d’Opole. Ici, nous avons le droit d’inhaler l’air sans contrainte, car la dictature des masques n’est pas en œuvre à l’extérieur. Les passagers doivent changer d’autocar pour poursuivre leur trajet, en fonction de leur destination. Dans celui où je m’installe, tous les sièges sont occupés. Si quelqu’un est malade, nous aurons le privilège de participer à une loterie virale ; ainsi en est-il d’ailleurs pour un simple rhume…

Dès que l’autocar démarre, je tourne la tête sur la droite, regarde devant, puis derrière, et je constate que tout le monde semble n’avoir cure du masque ou comprend que l’obligation d’en mettre un est dénuée de sens lors de tels déplacements où nul ne peut tolérer pendant de longues heures d’avoir la respiration entravée. De surcroît, un masque n’est censé procurer une protection à quelqu’un que si tous ceux qui l’entourent en portent un qui leur recouvre le nez et la bouche… Un masque isolé n’offre qu’une sécurité nulle et cela est même stipulé sur les emballages avec cette mention : « Ce produit ne protège pas des maladies virales ou infectieuses » ; il est à l’origine conçu pour des malades ou des médecins afin de limiter la propagation de germes. En principe, les gens en bonne santé n’ont pas lieu de s’affubler d’un tel accessoire…

Lorsque nous atteignons Tarnów — ville au sud-est de la Pologne —, une femme raconte une plaisanterie au sujet du coronavirus, à la suite de laquelle bon nombre de passagers rigolent, tandis que d’autres se contentent d’un sourire. L’ambiance est fraternelle ; nous sommes tous devenus des compagnons de voyage. Et si nous rions d’aussi bon cœur, ce n’est pas parce que nous sommes une cinquantaine de personnes insouciantes, mais plutôt parce que nous n’ignorons pas qu’en effectuant un trajet si long nous nous exposons à une possible contamination. Malgré la présence du virus, les contraintes en vigueur, les dérives gouvernementales, nous devons continuer à vivre. Il est donc préférable d’en rire que d’en pleurer. Si le gouvernement français souhaitait contenir au mieux l’épidémie, pourquoi n’a-t-il pas mis un terme aux déplacements longue distance via ce type de transport ? La réponse est peut-être d’ordre économique, qui empêcherait tout un secteur de fonctionner, dont lui incomberait le désastre financier engendré, ou alors — et cela est bien plus probable —, soupçonne-t-il que la menace liée au développement de la maladie est de densité faible, à défaut d’être neutre.

Nous utilisons ce moyen de locomotion, car nos ressources sont insuffisantes pour nous permettre de prendre un avion qui se déplace près de dix fois plus vite et dont le prix du billet est de deux à trois fois plus élevé ; nous avons conscience du risque encouru, nous savons que le virus est actif et savons aussi très bien que durant une à deux semaines nous devrons, par sécurité pour les autres et envers ceux que nous aimons, nous isoler d’eux. Nous le savons et l’avons accepté à l’avance, c’est ainsi que nous luttons contre sa propagation.

Par contre, ce que nous ne pouvons pas approuver ni même ne devons tolérer, c’est de nous faire tondre par un gouvernement qui définit de façon arbitraire ce qui doit être bon ou ne pas l’être en légitimant ensuite leurs méfaits dans un décret qui sera signé par une seule personne dans le pays. Ce qui n’est donc pas l’équivalent d’une loi votée à l’Assemblée par plusieurs centaines de citoyens et encore moins par la Constitution, comme il se trouve justement être le cas en Pologne où les amendes ont été jugées inconstitutionnelles [lors d’un procès, la cour a statué qu’il n’était pas possible de forcer des citoyens en bonne santé à se couvrir le visage et le nez et d’interdire leurs mouvements]. Doit-on écrire dans la Constitution française que le citoyen a le droit de respirer et de manger sans que cela l’expose à des sanctions quelconques ? Il semblerait qu’en temps de psychose macronienne il le faille. De telles mesures ne font que déstabiliser la vie de gens déjà désavantagés sur le plan économique, car elles ne prennent pas en compte les ressources de tout un chacun.

Puisque les transports longue distance sont actifs, non prohibés, régis par différents textes en fonction du pays traversé pendant le trajet, et surtout par le simple fait de notre condition humaine qui contraint quiconque à manger et respirer, nul voyageur ne devrait subir le racket généralisé et mis en place par un pouvoir véreux qui n’ose pas dire son nom véritable ainsi que la situation liée à la dictature des masques qui est appliquée à grande échelle dans notre contrée. Certaines villes ont néanmoins commencé à sortir de leur léthargie et le masque est alors déclaré illégal en extérieur au grand dam du gouvernement qui voulait museler tous les citoyens. Bien mal l’en ait pris, que l’injustice soit vaincue et l’autoritarisme éradiqué !

Vive la France de demain et que meure celle d’aujourd’hui en emportant avec elle son roitelet infâme devenu le cauchemar des Français et le responsable d’une France immonde dont un mauvais reflet se répercute sur des étrangers venus visiter le pays, alors qu’ils lui portaient jusque-là une admiration sans faille. D’une telle mésaventure, ne leur reste ensuite que du dégoût.

Les tests

Selon une étude américaine de l’Université de Harvard et publiée dans le New York Times du 29 août 2020, traduite ensuite dans diverses langues puis diffusée sur de nombreux sites Internet, les tests PCR seraient trop sensibles et 80 à 90 % des cas déclarés positifs au coronavirus ne seraient pas contagieux. Au contraire de ce que les chercheurs pensaient au début de l’épidémie, la covid-19 n’agit pas comme la grippe et une personne infectée ne contaminerait que si sa charge virale est élevée. Les enfants, autant que les adultes asymptomatiques, seraient de mauvais propagateurs du virus.

Le principe du test PCR est de vérifier la présence ou non de matière génétique provenant dans notre contexte du SARS-Cov-2. Cette détection fonctionne par cycles amplificateurs et de façon binaire (oui ou non). Plus le nombre de cycles est important et moins la charge virale est présente, c’est-à-dire qu’au-dessus d’un certain nombre de cycles, le patient ne serait pas contagieux. Il est probable qu’au-delà de 30 cycles (et peut-être d’ailleurs un peu moins) la personne testée n’est pas contagieuse, or, en France, le seuil se situe entre 40 et 45 cycles, ce qui apparaît comme beaucoup trop. Aux États-Unis où le seuil est de 37 à 40 cycles, cela l’est encore trop. Nous obtenons ainsi énormément de cas diagnostiqués positifs alors qu’ils ne sont un danger pour personne, même s’il reste vrai qu’ils ont été en contact avec le virus.

Autre facteur connu à souligner, c’est que le coronavirus agit comme un amplificateur, dans le sens où il anticipe le décès de personnes déjà porteuses d’autres virus, maladies ou comorbidités. Le virus seul ne serait responsable que d’un faible taux de mortalité, pas beaucoup plus élevé que celui de la grippe saisonnière.

De nombreux citoyens ont été en contact de façon plus ou moins infime avec le virus corona et ne sont pas pour autant des contaminateurs pour autrui. Il y a donc tout lieu à penser que les multiples mesures liberticides, décidées et mises en application de manière arbitraire par le gouvernement et en corrélation avec le roitelet en place qui a déclaré la « guerre » non pas au virus, mais aux Français, avec ses ukases, soient dans l’erreur, à commencer avec le port du masque, dit « obligatoire » partout — en extérieur tout comme en intérieur — (même s’ils s’en déchargent, dissimulés derrière les préfets) par des gestionnaires si peu à l’écoute de la science, ainsi que le muselage des enfants dont l’éducation s’en trouve perturbée et leurs amendes cyniques de 135 euros n’ont pas — ou plus — de raisons d’être ! Certains pays ont déjà compris que cette méthodologie barbare était vaine dans la lutte et se sont attelés à restituer à leurs citoyens leurs libertés de vivre et de respirer.

La propagation d’informations, devenues au fil des mois plus ou moins inexactes, au sein de notre société, via différents supports médiatiques ainsi que l’adoption des nombreuses mesures sanitaires restrictives, participent à terroriser une partie de la population dont certaines personnes d’un tempérament moins endurci que d’autres en auront des séquelles qui se manifesteront avec l’apparition de troubles psychologiques et comportementaux dans les mois et années à venir ; l’État français y aura sa part de responsabilité.

L’essentiel serait aujourd’hui de dépister en vitesse les personnes présentant des symptômes pour permettre d’identifier celles qui sont porteuses d’une charge virale importante considérée comme néfaste envers quelqu’un dans le but de les isoler au plus vite et, pour celles dont la charge virale serait inférieure au seuil de dangerosité, de vérifier le lendemain ou le surlendemain avec un nouveau test rapide que celle-ci ne se trouve pas dans une phase ascendante, tout en s’assurant de contrôler et de mettre en quarantaine (juste la durée nécessaire) les autres personnes qui ont été en contact avec elles, sans pour autant s’efforcer d’exaspérer le reste de la population, en la dégageant des contraintes en vigueur, lui redonnant sa liberté de vivre comme elle l’entend, tout en lui rappelant que le virus est toujours présent et qu’il est nécessaire d’avoir recours à certains des gestes barrières évidents, tels que ne pas éternuer sur autrui, éviter de se toucher le visage et se laver souvent les mains, surtout dès que l’on rentre chez soi, tout en continuant de limiter ses interactions sociales au strict nécessaire. Aussi, afin de désengorger les laboratoires qui ont maintenant un temps de retour inacceptable (de l’ordre de dix à quatorze jours pour Paris, et autant pour obtenir un rendez-vous) dû au trop grand nombre de gens qui viennent se faire contrôler pour rien, il deviendrait utile de ne tester que ceux qui sont prioritaires et non plus les personnes asymptomatiques qui semblent n’être nuisibles ni pour eux ni pour leurs semblables. Petit à petit, nous pourrions reprendre le dessus, résister face au virus sans mettre les citoyens aux abois en les privant de leurs droits les plus élémentaires.

Les remèdes

Peu de gens, en France, ont entendu parler de l’amantadine comme possible traitement dans la lutte contre le coronavirus. Cette information n’a pas été relayée dans les médias nationaux. Ce médicament antiviral, utilisé depuis 1966 contre la grippe et depuis 1969 pour soulager les symptômes de la maladie de Parkinson, permettrait, dans une majorité de cas, de mettre un terme en quarante-huit heures aux affres de la covid-19 et aux ravages qu’elle inflige au corps du patient.

Tout comme ce qui s’est déroulé dans notre pays avec le professeur Didier Raoult, qui n’a eu de cesse de vouloir aider ses compatriotes en exposant les résultats de ses recherches sur l’hydroxychloroquine (dont l’efficacité a été corroborée dans maintes études à l’étranger), avant d’être tourné en dérision par bon nombre de ses pairs, calomnié de toutes parts puis traîné en justice, à la même période, celle de mars à avril 2020, en Pologne, un médecin dénommé Włodzimierz Bodnar, spécialiste des maladies pulmonaires depuis plus de trente ans, gravement atteint de la covid-19, décide de prendre de l’amantadine. Deux jours plus tard, il est guéri. Il élabore alors une thérapie médicale (disponible sur le site internet de sa clinique[1] accompagnée de commentaires de personnes guéries avec l’amantadine[2]) et l’administre à une centaine de malades, sous sa vigilance, dont il documente chacun des cas. Chaque patient qu’il soigne se rétablit, sans le moindre effet secondaire.

[1] https://przychodnia-przemysl.pl
[2] https://przychodnia-przemysl.pl/relacje-pacjentow-z-leczenia-covid-19-chlorowodorkiem-amantadyny/

Durant des mois, il s’évertue, en vain, à convaincre les décideurs du secteur de la santé de mener des recherches approfondies sur l’efficacité du médicament. La bonne nouvelle se propage jusqu’aux journaux télévisés qui annoncent la découverte d’un remède. Sous la requête de certaines personnes souffrantes qui lui demandent de l’aide, il leur administre aussi le traitement, et tous guérissent, y compris des cas graves. Entre-temps, le médecin reçoit l’ordre, du ministère de la Santé, de cesser ses pratiques et ses recherches, plongeant la population dans l’incompréhension. Comme l’écrit par la suite le médecin sur le site internet de sa clinique : « la chance de sauver la santé et la vie de nombreux malades a été éliminée ». Depuis lors, le médicament a disparu des pharmacies de toute la Pologne, sans que personne ne sache pour quel motif.

Les mois passent… et, en décembre 2020, le vice-ministre de la Justice polonais, Marcin Warchoł guérit grâce à ce médicament et l’annonce sur Twitter, par ces mots : « L’amantadine fonctionne contre la covid-19. J’en suis l’exemple. »

Son fils, sa femme et lui-même ont eu des symptômes : fièvre intense, douleurs insupportables et toux sévères durant sept jours, jusqu’à ce que la maladie atteigne son apogée. Il décide de recourir au médicament. En peu de temps, il se rétablit et demande aussitôt au ministère de la Santé de se pencher sur ce médicament. Le ministère commande alors des essais cliniques, plusieurs mois après la découverte du médecin et surtout, après que l’hécatombe s’est abattue sur le pays. Pour l’heure, nous ne pouvons qu’attendre les conclusions de leurs investigations.

Toutefois, même si ces types de traitements (qu’il s’agisse de l’amantadine ou de l’hydroxychloroquine) peuvent être considérés comme des thérapies expérimentales, il serait sans doute sage et courageux de la part de nos gouvernements, s’ils se soucient véritablement de la santé de leurs citoyens, d’en autoriser les prescriptions sous une surveillance adéquate, dans la mesure où cette maladie nouvelle qu’est la covid-19 contamine un grand nombre de personnes et que, faute de remèdes avérés, beaucoup en meurent. Puisqu’une troisième vague se profile et que des solutions, identifiées dès avril 2020, semblent produire des effets significatifs sur les malades, ne vaudrait-il pas mieux, face à cette situation mondiale exceptionnelle, agir de manière tout aussi exceptionnelle et « oser » prodiguer de tels soins à des patients (surtout s’ils les réclament) tout en contrôlant leur état de santé ? Dans le meilleur des cas, des malades guériraient et dans le pire des cas, leur état ne pourrait que peu s’aggraver… Pourquoi tant tergiverser, si nous avons déjà des moyens pour intervenir efficacement ?

Si les gouvernements préfèrent dédaigner de semblables médicaments et placent, en revanche, une confiance quasi aveugle en des vaccins présentés comme prodigieux, inouïs, miraculeux — alors même que des sommités de la recherche médicale demeurent sceptiques quant aux résultats — dont rien ne garantit, sur le long terme, l’absence de problèmes sur la santé des citoyens, nous sommes en droit de nous poser la question : « Pourquoi… ? »
Recherche